CONCERT : Buenos Aires Madrigal


Vidéo du concert à la salle Jean Renoir
le 6 février 2014.

Remerciements à l’équipe technique de la Salle.

Vidéo « Milonga de mis amores »
de P. Laurens par La Chimera au Théâtre des Bouffes du Nord

Le voyage

Buenos Aires Madrigal est un voyage imaginaire réalisé par une Italienne (Sabina Colonna Preti) et un Argentin (Eduardo Egüez), né de la rencontre et des échanges, au fil du temps, entre leurs cultures.

Hier et aujourd’hui : Italie et Argentine

La culture d’hier, avec les émigrants italiens à la recherche d’une nouvelle terre d’outremer, et celle d’aujourd’hui, avec les Argentins qui vont en Italie à la recherche de leurs origines pour retrouver leurs racines. Celle d’aujourd’hui, avec les Italiens qui se passionnent pour le tango et vont user leur chaussures sur les pistes des plus fameuses « milongas » de Buenos Aires, et celle d’hier, avec les Italo-Argentins qui chantaient dans les bars et les bordels de la « Boca ».

Thématique

Un voyage à travers les thèmes fondamentaux présents dans ces deux mondes: émigration, solitude, contrastes, absences, danse et mort. Un voyage qui commence il y a quelques années par l’écoute d’un madrigal italien du XVIIème siècle joué par des violes de gambe et qui révèle une « saveur » argentine, quelque chose qui ramène à Buenos Aires par les anches d’un bandonéon.

Madrigaux et Tango: ressemblances

Un voyage intense qui traverse les régions de l’âme et y provoque l’émotion. Après les premières transcriptions, faites pour adapter les tangos à la sonorité de l’ensemble de violes, arrive la grande surprise – presqu’une conclusion de ce parcours – avec la lecture des textes des tangos et la découverte de leurs similitudes avec les madrigaux italiens. Amour: heureux ou trahi, déçu ou lointain. Départs: éloignements et retours. Visages: aimés, perdus, ou désirés… Ainsi est né le BAM, avec tangos et madrigaux qui chantent, chacun dans sa langue, les grands thèmes qui ont accompagné l’Homme tout au long de l’Histoire, et qui accompagnent chaque homme tout au long de sa propre histoire. En particulier, l’on y parle de « l’amour absent », en faisant presque de la nostalgie un exercice de style.

Early Fusion

Toute forme d’art naît d’une fusion, c’est pourquoi « Early Fusion » ouvre la porte à la musique sans frontières, et invite les instruments dits « anciens » (comme par exemple les violes de gambe, les luths, les cornets, les dulcianes) à participer à un répertoire qui se trouve au-delà du domaine qu’on imaginait jusqu’à présent être le leur, et dans le même temps amène les instruments d’aujourd’hui à se promener et improviser sur les pages les plus belles de la musique « ancienne ».